Introduction Le mois dernier, j’ai eu l’incroyable opportunité de participer à un programme d’échange culturel organisé par Expériences Canada et les écoles Mistassiny et Glebe. Le voyage était un beau mélange de deux mondes : des étudiants d’Ottawa sont venus découvrir la vie dans nos communautés albertaines d’Edmonton, de Sandy Lake et de Wabasca, puis nous nous sommes rendus à Ottawa pour nous immerger dans leur vie citadine au rythme rapide. Ce qui a commencé comme une rencontre nerveuse entre étrangers s’est terminé par des amitiés si fortes que nous avons tous pleuré en nous disant au revoir.
Partie 1 : Les étudiants d’Ottawa visitent l’Alberta – Rires, théâtre et poursuites à minuit Lorsque le groupe d’Ottawa est arrivé, nous ne nous sommes pas dirigés directement vers nos petites villes. Nous avons plutôt commencé par deux nuits à Edmonton, où nous avons commencé à tisser des liens.
Rencontres à l’hôtel et premières impressions Nous avons séjourné à l’hôtel et, en quelques heures, la nervosité a commencé à s’estomper. La malbouffe s’entassait dans les chambres et la musique résonnait dans les haut-parleurs de quelqu’un. Avant cela, je n’avais parlé qu’en ligne à mon « jumeau », Eliot, mais le voir en personne m’a donné l’impression de retrouver un vieil ami. (Même si je ne mentirai pas, certains des autres me semblaient encore un peu intimidants au début…).
Soirée comique au dîner-théâtre Un soir, nous sommes allés à un dîner-théâtre, et c’était exactement ce qu’il nous fallait. Entre les blagues douteuses, les acteurs masculins qui mettaient des robes de chambre et l’embarras partagé d’être mis à l’écart, nous avons tous ri si fort que nous avons eu mal au ventre. Ce soir-là, les « enfants d’Ottawa » ont cessé de se sentir étrangers et ont commencé à se sentir amis.
Sandy Lake Lorsque nous sommes enfin arrivés à Sandy Lake, la véritable aventure a commencé. Après avoir passé des jours à leur enseigner nos traditions, comme la fabrication de tambours et la narration d’histoires, nous nous sommes laissé aller à des jeux à ciel ouvert. La chasse à l’homme devant l’école est devenue légendaire.
– Le groupe d’Ottawa n’avait jamais joué dans un endroit où la seule lumière provenait de la lune et de la lueur lointaine des fenêtres de l’école.
– Les branches craquaient sous les pieds, les chuchotements se propageaient dans les arbres et, à un moment donné, quelqu’un a crié lorsqu’un lapin est passé en trombe.
– À la fin, nous étions toujours épuisés, mais pas dans le mauvais sens du terme, à cause de toutes les courses et les poursuites que nous faisions.
C’est au cours de ces nuits, à courir dans le champ sans lumière et sans rire, que j’ai réalisé à quel point nous étions tous pareils, des enfants ravis par les mêmes jeux, peu importe d’où nous venions.
Partie 2 : Notre tour à Ottawa – Un monde de différence Une semaine plus tard, nous nous sommes envolés pour Ottawa afin de séjourner dans les familles de nos jumeaux. Le choc culturel était réel : La vie en ville contre la vie dans une petite ville : À Ottawa, tout était à proximité, les musées, les cafés, même leur école. J’ai adoré la facilité avec laquelle on pouvait marcher dans la ville, même si les espaces ouverts et tranquilles de la maison me manquaient. Il a fallu s’habituer au bruit constant et à la foule !
Différences entre les écoles : Leurs salles de classe étaient plus remplies, leurs emplois du temps plus structurés. À Wabasca, notre école ressemble à une grande famille, tandis qu’à Ottawa, elle est plus formelle. Cela m’a permis d’apprécier la proximité de notre communauté. Liens de jumelage : Vivre avec la famille d’Eliot était surréaliste. Ils m’ont accueillie comme si j’étais l’une des leurs, me montrant leurs endroits préférés dans la ville. À la fin, j’avais l’impression de quitter une deuxième maison.
La partie la plus difficile : Les adieux La fin du voyage nous a frappés plus durement qu’aucun d’entre nous ne s’y attendait. À l’aéroport, les embrassades se sont transformées en larmes, et même les « durs » de notre groupe ont craqué. Jusqu’à ce moment, je n’avais pas réalisé à quel point nous étions devenus proches. Des mois plus tard, nous nous envoyons encore des messages quotidiens pour nous envoyer des mèmes ou nous remémorer des blagues de potache.
Ce que j’ai appris
- L’amitié ne connaît pas de frontières : La distance et les origines différentes n’ont pas d’importance lorsque l’on est en contact sur le plan humain.
- La perspective est primordiale : voir l’effervescence d’Ottawa m’a rendu reconnaissant de la paix qui règne dans ma ville, mais aussi curieux des possibilités qu’offre la ville.
- La croissance se fait en dehors des zones de confort : De mon « bonjour » tremblant à l’aéroport aux adieux sanglants, ce voyage m’a mis à l’épreuve de la meilleure façon qui soit.
Conclusion Si je pouvais revivre cette expérience, je le ferais sans hésiter. À tous ceux qui envisagent de participer à un échange, tentez votre chance, vous y gagnerez plus que des souvenirs, vous y gagnerez un deuxième frère ou une deuxième sœur. À mes amis d’Ottawa, si vous lisez ceci, vous me manquez tellement, j’espère que nous nous reverrons. Merci à Expériences Canada et à notre école ainsi qu’à l’école Glebe d’Ottawa d’avoir rendu cela possible !
Note finale : 10/10, Je me jumellerais à nouveau.
-George, ambassadeur du programme d’échange de jeunes 2025 d’Expériences Canada.
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Le Programme d’échanges jeunesse d’Expériences Canada est généreusement financé par Patrimoine canadien.