L’idée d’emmener un groupe d’élèves sur un échange en Colombie-Britannique a été présenté à notre directeur par le Consultant d’éducation autochtone de notre commission scolaire. Notre école, Holy Cross, a récemment mis à l’essai plusieurs initiatives à propos de l’éducation autochtone, et la chance de voyager à une communauté des Premières Nations en Colombie-Britannique semblait comme une occasion fantastique pour les élèves qui étaient intéressés. Mon temps sur cet échange, à la fois en Ontario et en Colombie-Britannique, a surpassé tous mes attentes. Quand nous avons voyagé au territoire Gitxsan, nous avons été complètement accepté par leur mode de vie et on nous a donné un aperçu approfondi de leur culture que je n’aurais jamais pu prédire.
Notre groupe était composé d’élèves du secondaire de Peterborough, en Ontario. La plupart d’entre nous prenons un cours à propos de la gouvernance autochtone en ce moment, ce qui est pourquoi nous avons été invité à participer à cet échange en particulier. Il y avait vingt élèves et trois chaperons adultes. Pendant l’hébergement des élèves Gitxsan à Peterborough, nous avons cherché à créer de la familiarité et de la camaraderie. Ça a aussi été très intéressant de visiter des différentes régions de notre communauté, dont plusieurs de nos élèves ont ainsi éprouvé pour la première fois.
Quand nous sommes arrivés en Colombie-Britannique, nous avons éprouvé un flou d’activité dans un nouvel endroit très différent de chez nous. Quelques-unes des différences évidentes avait à faire avec les caractéristiques physiques des deux communautés. Les territoires Gitxsan étaient beaucoup plus rurales, les villages plus dispersés et on était entouré par du terrain montagneux expansif. Cependant, les différences entre leur communauté et la mienne vont plus loin que des différences physiques simples. Les territoires Gitxsan que nous avons visités avaient une certaine vitalité qui est un témoignage à leur résilience culturelle. Nous avons commencé l’échange croyant que les autres élèves seraient très différents de nous. Nous avions beaucoup d’idées préconçues de comment ils se comporteraient et à quoi ressembleraient leurs personnalités. Quand ils sont arrivés, nous avons appris très rapidement qu’on était assez similaire dans la manière qu’on s’habillait et qu’on agissait, et dans nos préoccupations et nos intérêts. Cependant, quelque chose qui m’a surpris encore plus est arrivé quand nous avons visité une hutte à sudation. Nous étions très appréhensifs au sujet de l’expérience à l’entier parce qu’on ne savait pas à quoi s’attendre. Ensuite nous avons appris que ça ne serait pas seulement notre première fois dans une hutte à sudation, mais se serait également la première fois pour de nombreux étudiants Gitxsan. Pour moi, ça a été une expérience encore plus significative sachant qu’on ne vivait pas seulement de la culture Gitxsan, mais on avait eu l’occasion de le partager avec nos nouveaux amis pendant qu’ils ont reconnecté avec leur culture.
Cet échange a été l’occasion de créer de nouveaux relations et de faire connaissance. Ça a été l’occasion d’explorer des intérêts communs, d’apprendre au sujet des cultures de l’un et l’autre, d’aider tout le monde à s’ouvrir et d’apprendre sur nous-mêmes. Nous étions inquiets au cours de la période précédant le voyage, mais tout le monde impliqué a travaillé fort pour nous aider à sentir que nous faisions partie de quelque chose de génial. Aller sur cet échange a grandement touché ma vision du monde et de moi-même. Je me suis rendu compte à quel point je résonne avec les enseignements autochtones et comment je respecte la longévité de la culture autochtone traditionnelle. À la fois en tant qu’hôte et en tant que visiteur, j’ai eu une expérience exceptionnelle que je recommanderais à tout le monde.
Je recommande fortement que tout le monde intéressé à aller sur un échange similaire à celui-ci le fait. Gardez votre esprit ouvert à de nouvelles idées et expériences parce qu’il y a tellement à découvrir dans les deux courtes semaines. Sortez de votre zone de confort. Mes meilleurs souvenirs de l’échange viennent des moments où je me suis poussé plus loin que ce que j’étais originalement à l’aise avec résultant dans les expériences les plus enrichissantes.
Par Cali Brake